Après la révolution industrielle, la révolution écologique ?

0 Views· 09/21/23
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La révolution écologique (Impacts, adaptation, changement de modèles et d’organisation dans le retail) était le sujet de la Keynote de Thomas Husson de Forrester au Paris Retail Week. Sujet d’actualité et d’intérêt primordial pour nos lecteurs et nous-mêmes. L’occasion était rêvée d’interviewer Thomas sur ce sujet et de faire le point sur l’urgence de la situation, et surtout la perception des consommateurs et des entreprises du secteur de la distribution, et de mettre en avant les bons élèves. Tout n’est pas parfait, mais il faut saluer les efforts et encourager les bonnes volontés. Après la révolution industrielle, la révolution écologique ? Nous avons connu la révolution industrielle, voici venir la révolution écologique. Attention ! Ce ne sera pas facile non plus… Tu nous incites à faire notre révolution écologique, n’est-ce pas un terme un peu fort ? J’utilise ce terme par analogie aux révolutions industrielles des siècles passés. La problématique environnementale va nous obliger à repenser beaucoup de choses, dont nos modèles économiques, nos façons de nous organiser, de nous déplacer. En miroir de la révolution industrielle, je remarque un grand nombre d’innovations et des investissements dans les infrastructures. Comme pour le chemin de fer pendant la révolution industrielle, les gouvernements et les changements réglementaires impulsent le changement. Et ce n’est que le début. On ne s’en rend pas compte, mais c’est en train de se passer et on préfère parler de cette révolution écologique chez Forrester que de RSE. Même si la RSE est le thème de la journée à Paris Retail Week. Une révolution, c’est plus violent, mais c’est aussi plus proche de la réalité de ce qui va se passer. De gré ou de force, on y va tout droit.   Pourtant, tu dis qu’il n’y a pas assez d’impacts sur les entreprises, car cette révolution n’apporte pas de résultats en monnaie sonnante et trébuchante… C’est un peu comme avec le digital. Au départ, c’est un investissement. Et puis on se doit, à la différence du digital, de mesurer l’impact économique. Et ce n’est pas facile sans les bons capteurs ni les bonnes mesures. Mais c’est en train de changer. Les coûts augmentent à cause des prix de l’énergie. Et les revenus peuvent augmenter si on a un bon positionnement et que les consommateurs sont prêts à payer une prime pour des produits plus verts. Quant à ceux qui ne peuvent pas se les payer, ils sont peut-être aussi frustrés et qu’ils n’attendent pas de la marque qu’elle offre plus de valeur environnementale pour le même prix.

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