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À la Une: Londres reporte ses objectifs climatiques pour éviter «de ruiner les Britanniques»
« L'humanité a ouvert les portes de l'enfer », titre El Pais, qui reprend la vigoureuse dénonciation hier (mercredi) d'Antonio Guterres , le secrétaire général des Nations unies très remonté contre l'inaction et le manque d'ambition des dirigeants mondiaux pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre alors que, a-t-il martelé, la planète est en pleine ébullition « après un été torride, une chaleur épouvantable, des inondations et des incendies de forêts de plus en plus dramatiques dans le monde entier ». Mais même face au désastre en cours « il est révélateur » souligne le Guardian « de noter que bon nombre des émetteurs de carbone de la planète dont les deux plus gros pollueurs que sont les États-Unis et la Chine n'ont pas participé à ce mini-sommet climat à New York ». « Absents comme l'étaient également la France et le Royaume-Uni, alors que le président brésilien Lula qui devait prendre la parole, s'est également fait porté pâle », raille le quotidien britannique. À trois mois de la Cop 28 à Dubaï, ce manque d'ambition devient vraiment inquiétant, d'autant plus, met en avant le Times, que « c'est précisément hier également que le Premier ministre britannique resté à Londres, a choisi d'annoncer un coup de frein à certains de ses engagements climatiques ».Londres reporte ses objectifs climatiques C'est « un gros coup de frein » sur l'ambition climatique du royaume, commente le Washington Post qui rapporte la décision du Premier ministre Sunak « de reporter notamment de 5 ans à 2035 l'interdiction de ventes des véhicules neufs à essence ou au diesel », pour éviter « de ruiner les Britanniques ». C'est « l'un des plus grand revirement de Rishi Sunak depuis son entrée en fonction » note également le Guardian qui dénonce une stratégie purement électoraliste, « une tentative de placer son gouvernement sur une voie plus radicale pour contrer les travaillistes en vue des élections l'an prochain ». Une marche arrière qui a provoqué « un tollé à tous les niveaux », note Le Temps « jusqu'au sein du parti conservateur et dans une large partie de l'industrie ». Très en colère, le Financial Times pour qui « en renonçant à sa position morale, Rishi Sunak permet à d'autres grandes économies de ralentir également leurs efforts et rend la tâche plus difficile pour persuader les marchés en développement de faire ce qu'il faut ». « Ce recul est sans doute la plus grande erreur du Premier ministre Sunak », tacle encore le quotidien financier britannique, qui met en doute « sa capacité et son mérite à conserver son poste après les prochaines élections ».L'Azerbaïdjan « rétabli sa souveraineté » sur le Haut-Karabakh « Ils se sont déjà rendus, c'est fini », titre le Frankfurter Allgemeine Zeitung, « après seulement une journée de guerre, les troupes azéries avec la médiation de la Russie ont arraché aux séparatistes arméniens du Karabakh un cessez-le-feu dont les termes équivalent sans doute à mettre fin à l'existence de l'enclave arménienne dans la région », souligne encore le FAZ. « Ni la Russie, ni l'Arménie ne voulaient ou ne pouvaient venir en aide aux séparatistes arméniens », explique de son côté le Suddeutsche Zeitung , « le Premier ministre arménien avait insisté sur le fait qu’il ne laisserait pas entraîner son pays dans une nouvelle guerre contre l'Azerbaïdjan, et de son côté la Russie n'a tout simplement pas voulu aider son allié arménien qui avait refusé de soutenir sa guerre en Ukraine », commente Le Temps qui note « l'esprit de revanche de Moscou qui a rejeté hier la débâcle sur l'Arménie, expliquant que s'il elle était restée du côté la Russie cela ne serait pas arrivé ».La crainte désormais d’un