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À la Une: violences, profits et enjeux diplomatiques liés au trafic de drogue
En Amérique latine, la guerre des cartels fait de plus en plus de victimes. « Quatre mille cinq cents tués l’année dernière en Équateur, c’est un record », pointe le New York Times qui consacre un long reportage à ce pays devenu en quelques années « l’État de la ruée vers l’or du trafic de drogue ». Et le journal explique que « des années de laxisme dans la répression ont fait de l’Équateur une base de plus en plus attrayante pour la fabrication et la distribution de cocaïne. L’Équateur, autrefois nation tranquille, est devenu un champ de bataille ».Autrefois cantonnée aux prisons, la violence des cartels s’est répandue dans l'espace public. Le reporter du New York Times qui s’est rendu dans la ville de Guayaquil décrit « un style de violence horrible, clairement destiné à susciter la peur et à exercer un contrôle sur la population : décapitations, voitures piégées, jeunes gens pendus à des ponts, et enfants abattus chez eux ou à l’école ». Un responsable communautaire confirme dans les colonnes du quotidien que « les enfants sont recrutés de force par les groupes criminels dès l’âge de treize ans. On menace de tuer leurs familles s’ils refusent ». La police assiste impuissante à cette montée de la violence : « Les criminels ont bien plus de moyens que nous, témoigne un officier, c’est un combat inégal. »Au Mexique, un piège fatal pour la policeMême constat au Mexique, où les cartels utilisent des engins piégés contre la police. « Quatre policiers et deux civils tués dans une embuscade brutale des cartels », titre le Guardian qui relate : « Huit bombes avaient été placées sur une route de l’ouest du pays, sept d’entre elles ont explosé simultanément au passage d’un convoi policier appelé à la rescousse après la soi-disant découverte d’un charnier clandestin. » Un piège fatal, « une attaque sans précédent », selon le gouverneur local.Un boom immobilier financé par le traficLe trafic de drogue provoque aussi des afflux massifs d’argent, jusque dans des zones reculées. Dans une enquête édifiante en cinq chapitres, le San Francisco Chronicle décrit un improbable boom immobilier dans un village de la vallée de la Siria au Honduras, à plus de 5 000 kilomètres de la Californie. « Les emblèmes les plus extravagants de San Francisco apparaissent de manière inattendue et fréquente, aux côtés de cabanes en pisé en ruine, de coqs errants et de tas d'ordures calcinées », raconte le journaliste qui poursuit : «