CORNEILLE NANGA LE 18 SEPTEMBRE 2023 – LETTRE OUVERTE_CONSEIL DE SÉCURITÉ _CNY169005481531875999 (1)

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LETTRE OUVERTE AUX MEMBRES DU CONSEIL DE SÉCURITÉ POUR UN SAUVETAGE IMMÉDIAT DU PROCESSUS DÉMOCRATIQUE ET SÉCURITAIRE EN RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO. LETTRE OUVERTE_CONSEIL DE SÉCURITÉ _CNY169005481531875999 (1) A leurs Excellences Mesdames et Messieurs les Membres du Conseil (TOUS) à New-York ÉTATS-UNIS D’AMÉRIQUE. Excellences, a. C’est en ma qualité de citoyen ayant conduit le tout dernier processus électoral en République Démocratique du Congo et désormais Président de ‘’Action pour la Dignité du Congo et de son Peuple’’ ADCP en sigle, parti politique, que je me fais l’obligeance d’attirer votre particulière attention sur le risque d’éclatement ou de disparition de mon pays, d’extermination de son peuple et d’embrasement sécuritaire de la région des grands lacs africains, si les Nations Unies n’interviennent pas à temps. b. La toute première alternance démocratique obtenue non sans controverses en République Démocratique du Congo et célébrée en janvier 2019, a été transmuée par le Président Félix TSHISEKEDI TSHILOMBO en une dictature autocentrée qui dirige le pays par défi foulant aux pieds les lois et la Constitution. c. Le discours incendiaire, les agissements téméraires et déraisonnables, la démagogie aux promesses jamais tenues, le bradage des ressources associé à l’enrichissement illicite et sans cause ainsi que les détournements excessivement immodérés des deniers publics par le régime et la famille du Président FÉLIX TSHISEKEDI TSHILOMBO ont considérablement fragmenté la société et divisé les communautés congolaises du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest. d. Lors de sa prise des fonctions présidentielles en janvier 2019, la République Démocratique du Congo jouissait de son intégrité territoriale, d’une stabilité sécuritaire relativement acceptable, d’une cohésion nationale améliorée et d’une démocratie constitutionnelle assise, bien que perfectible. e. A ce jour, la RDC est victime d’une agression provoquée par le dilettantisme de Monsieur TSHISEKEDI en personne. Son avidité du pouvoir l’avait conduit à conclure des accords aussi bien suicidaires que saugrenus avec un groupe armé fantôme jadis totalement anéanti (2013), qu’il a organisé, financé et installé dans la capitale. Monsieur TSHISEKEDI a signé des accords dangereux avec le Mouvement du 23 Mars (M23) et son soutien le Rwanda pour des visées inexpliquées. C’est cet arrangement obscur, inconstitutionnel et non tenu, comme dans ses habitudes, qui a créé une nouvelle avalanche de guerre dans mon pays jetant dans la nature près de deux millions (2.000.000) d’individus et amputant la République des territoires de Masisi, de Rutshuru et une partie de Nyiragongo. f. Sous la gouvernance du Président TSHISEKEDI, l’insécurité s’est cristallisée dans le Nord-Kivu, l’Ituri, le Sud-Kivu, la Tshopo, le Nord-Katanga, le Lualaba, le MaïNdombe et même dans la capitale Kinshasa. En parfaite imitation de leurs actes et sans se démarquer des groupes armés locaux et étrangers, le régime commet et commandite lui-même des actes d’insécurité contre la population civile. Des milices politiques armées, parmi lesquelles celles estampillées "Brigade Spéciale de l'UDPS", chargées de terroriser les citoyens à travers le pays et ailleurs, des kidnappings des citoyens à des fins de trafic d’organes humains à Kinshasa; des arrestations arbitraires et violations systématiques des droits humains sont le lot offert par ce régime. g. Depuis l’avènement du régime du Président FÉLIX TSHISEKEDI TSHILOMBO à la tête de la République Démocratique du Congo, il a axé sa gouvernance sur trois aspects qui violent délibérément les articles 16, 17, 18, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28 et 90 de la Constitution. Il s’agit précisément de la (i) chasse aux opposants politiques et de tout individu qui ne confesse pas son idéologie; du (ii) tribalisme politique, institutionnel et é

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